Ta raison d'être aura été de courte durée, tu auras surtout servi à m'habituer à l'idée que j'allais quitter mes petits, quel que soit leur âge, dans cette nature hostile, pleine de correcteurs. Tu auras permis que l'on soit en contact au moment où tous les liens tissés pendant l'année étaient à l'épreuve de la séparation à venir.
Qu'ils sachent que je ferme cette parenthèse de formatrice le coeur plein de joie et l'esprit chargé de leurs remerciements, leur reconnaissance. C'est grâce à ces regards chaleureux que l'on restaure un peu l'image de soi!
Je deviendrai peut être une vieille dame. Je radoterai alors, et grâce à eux je raconterai à qui voudra bien encore m'écouter, que du temps où je transmettais mes quelques connaissances volées de ci de là, j'étais appréciée, écoutée, et que dans ces rencontres régnaient la joie, le respect mutuel et si souvent la réussite de mes petits.
Ce sera alors une raison de fierté.
C'est pour l'instant une de ces précieuses pépites que la vie nous offre parfois.
Cher blog, je vais te faire disparaître. Tu n'es rien, il suffit d'un clic. (bien que je ne sache pas très bien où cliquer!!!).
Les liens que l'on tisse peuvent avoir la vie dure si on sait reconnaître combien ils sont nécessaires pour chacun de nous.
Je peux te faire disparaître d'un clic, mais rien de ces rencontres ne s'efface vraiment, elles sont des petits ponts que l'on traverse pour avancer et sur lesquels on s'appuie pour se construire encore.
Je te ferme, riche de tout cela, consciente que chacun va de l'avant. J'aime l'idée d'avoir été là, sur un bout de leur chemin. Quand le travail a été bien fait, alors nos petits se passent de nous et notre plus grande réussite est de devenir inutile.

Et maintenant une photo de Carole et moi en thalasso!